Ils ont lieu tous les jours pendant une heure.
En pratique, il s’agit d’avoir l’ensemble des élèves en activité sur des ateliers différents et choisis par eux-même. Ils sont inspirés de la méthode mise au point par Maria Montessori.
L’ensemble de la démarche et sa mise en pratique est décrite à cet endroit sur le blog.
En théorie, l’enfant est sensé travailler seul (on lui fournit du matériel qui lui permet de se corriger lui-même). Cependant, dans cette vidéo, on voit à quel point, pour certains ateliers, l’apprentissage est facilité par la coopération entre enfants.
En effet, l”atelier qui consiste à reconstituer la chenille en mettant les lettres dans l’ordre alphabétique est trop difficile (car les lettres inscrites en dessous sont en minuscules, et les enfants n’ont pas appris la correspondance capitales/minuscules).
Pour y parvenir les enfants ont besoin d’un modèle, c’est le livre avec les lettres à toucher qui leur permet de faire l’exercice. Ils ont choisi de se mettre à deux pour le faire (et je ne m’y suis pas opposée). L’intérêt est double, car comme on le voit sur la vidéo cela permet à l’enfant de réussir à faire le puzzle, mais en plus il apprend le nom des lettres qu’il ne connaît pas, car l’enfant qui tient le livre énonce le nom de la lettre en même temps qu’il la montre.
(Cette vidéo est destinée en premier lieu aux parents des enfants de la classe)
Retrouvez toute la rubrique “ateliers de manipulation”:
Objectifs : -Acquérir le vocabulaire relatif à l’habillement – Prendre conscience d’un aspect différenciant les saisons.
Matériel: Pour faire cet atelier de langage il vous faut :
Soit l’application “Tablidoo-création et jeux” sur tablette
Soit le matériel imprimé, découpé et plastifié
Configuration: La maîtresse, 3 élèves
Les enfants sont assis comme suit : un enfant est face à la tablette (ou au matériel imprimé), un autre est assis à sa gauche, et le dernier à sa droite, de façon à ce que tous puissent voir ce qu’il y a sur l’écran.
Seul l’enfant du milieu est autorisé à manipuler, les deux autres sont placés en observateurs (et commentateurs).
(L’intérêt du petit groupe ce sont les interactions supplémentaires, les échanges entre enfants, le temps d’immersion dans le langage plus long que si les enfants étaient pris individuellement).
On fera manipuler les 3 enfants au cours de la même séance, chacun à leur tour.
Déroulement:
L’enfant clique sur les bottes, et choisit une poupée.
– Atelier 1 : La maîtresse demande à l’élève d’habiller la poupée comme il le souhaite. Puis elle lui demande de décrire la tenue, elle le guide en lui posant des questions : “Que lui as-tu mis dans les cheveux?” “De quelle couleur est son chapeau?” “Comment appelle-t-on ce type de chaussures?” “A ton avis, pour s’habiller de cette façon, quel temps doit-il faire?”” En quelle saison voit-on ce type de temps?”, etc.
– Atelier 2 : La maîtresse indique à l’enfant les vêtements qu’il doit mettre à la poupée. Les deux enfants observateurs valident ou corrigent s’il y a lieu.
La maîtresse pose ensuite des questions sur le temps, la saison, sur ce que l’enfant aurait choisit de mettre , etc.
– Atelier 3: il faut 2 tablettes , ou 2 jeux imprimés, ou 1 de chaque.
Un des enfants choisit et habille une poupée, le deuxième indique au troisième comment il doit vêtir la poupée. Puis l’on compare les deux poupées : elles doivent être identiques.
atelier4 : Demander à l’enfant de raconter une histoire à partir du personnage qu’il a habillé. (dictée à l’adulte)
Prolongement : En autonomie, l’enfant joue à habiller la poupée, la publie sur le mur de la classe, la compare aux autres, ou simplement s’invente des histoires avec les personnages qu’il crée.
Sur le modèle du jeu du “Mistigri” ou encore du “valet noir” : les joueurs constituent des paires jusqu’à ce qu’il n’y ait plus qu’une carte : le “Mistigri”. Le joueur possédant le Mistigri en fin de partie a perdu. ( La règle du jeu complète est présente dans le fichier).
J’ai réalisé ce jeu pour mes MS, car ils aiment beaucoup les jeux de cartes et les maths. Mais il convient aussi pour des GS et des CP (en début d’année).
On peut aussi adapter le niveau en fonction de ses élèves en retirant des cartes.
Le jeu du 15 est un jeu de reconnaissance des nombres.
Le jeu du zéro est un jeu d’association de la quantité et du nombre.
Romain (MS) montre comment utiliser les cartes pour faire un Mémory des nombres.
Toujours dans l’idée de travailler des notions mathématiques tout en s’amusant, voici:
Un atelier pour travailler la notion de grandeur (petit, moyen, grand)
et un jeu de cartes : le jeu des 8 familles
ET voilà l’application pour tablette Android faite avec les jeux de cartes pour apprendre à reconnaître les nombres, et associer écriture chiffrée et quantité:
pour la télécharger, cliquez sur l’image:
Dans les paramètres de votre appareil, sélectionnez le menu
“Applications”. Trouvez la ligne “Sources inconnues” et cochez-la.
Cette fonction permet d’installer des applications qui ne proviennent
pas du Market Android.
Ensuite, lancez le téléchargement depuis votre tablette, l’application s’installera ainsi sans difficulté.
En cas de problème, n’hésitez pas à nous contacter, nous essaierons de vous envoyer une version mieux adaptée à votre tablette.