maternelle
La tortue terrestre 3
1- Le lièvre et la tortue
Une fable de Jean de La Fontaine.
Qui sont les personnages de cette Fable? Un lièvre et une tortue. (attention dans cette version, il semble y avoir un autre personnage : expliquer qu’il raconte l’histoire (Didou)
Expliquer : dans les fables les personnages sont des animaux.
Que se passe-t-il ? La tortue et le lièvre font une course.
Qui est le plus rapide en vrai? qui aurait dû gagner? Le lièvre est beaucoup beaucoup plus rapide que la tortue.
Alors pourquoi il ne gagne pas la course? Parce qu’il fait autre chose pendant que la tortue avance. Il attend qu’elle soit loin, il trouve que c’est mieux de lui laisser prendre de l’avance car il est sûr de gagner. Du coup quand il se décide à faire la course il est trop tard. La tortue arrive la première.
Quelle leçon peux-tu tirer de cette histoire? Est-ce que toi , si tu pouvais être sûr de gagner une course, un concours, un jeu? Tu serais quand même plus prudent que le lièvre?
2- Des empreintes pour la carapace.
Utilise ce dessin de tortue et décore chacune des plaques de la tortue avec des empreintes différentes, pense aussi à changer de couleur).
(Vidéo à venir)
Pour faire les empreintes tout objet peut convenir : rouleau de papier toilette pour faire des cercles ; papier bulle pour faire des petits ronds; un pot à crayon à base carrée ou hexagonale….. tout fonctionne et ce qui est amusant c’est justement de voir l’effet de l’impression de ces objets.
Le pissenlit 4
1- La croissance du pissenlit
Regarde bien la vidéo du pissenlit
Tu as tout compris? Alors remets les images de la croissance du pissenlit dans l’ordre.
Demandez à votre enfant de décrire et d’identifier ce qu’il voit dans chacune des images. La phase de verbalisation est très importante.
Guidez-le dans ces observations si c’est nécessaire et corrigez ou précisez le vocabulaire : akène ( graine accrochée au plumeau blanc) – graine germée ( racine et feuilles sorties) – les feuilles, la racine – la fleur – le fruit.
Ensuite demandez-lui de remettre les images dans l’ordre en expliquant ses choix, ou en “racontant” l’évolution de la plante.
Le mieux est de découper les images pour pouvoir les manipuler, les mettre avant , après…..Mais on peut aussi choisir de les numéroter.
Enfin, demandez à votre enfant d’écrire son prénom sur la feuille et la date, nous la collerons dans les cahier de sciences.
2- La notion de transformation de fleur en fruit
Nous avons vu qu’il y avait plusieurs stades de développement pour le pissenlit. Nous allons généraliser cette notion en faisant des observations au jardin.
A toi d’observer autour de toi : essaie de trouver des fleurs et des fruits.
Invitez votre enfant à colorier le fraisier, en faisant cela il mémorise l’aspect de la plante ( et travaille sa motricité fine : attention à la tenue du feutre).
Ensuite il nomme chaque élément, “fraise” “fleur” “escargot” s’il dit “une fraise”par exemple, précisez qu’il n’y a qu’écrit “fraise”. Et il recopie chaque mot ( en lettres CAPITALES).
Enfin , attirez son attention sur le fait que chaque mot est aussi écrit en script. Épelez avec lui : ce sont bien les mêmes lettres pour écrire le même mot.
Demandez lui de retrouver le mot “escargot” et le mot “fraise” dans la phrase “l’escargot a vu la fraise” et lisez-lui la phrase.
4- Une activité artistique “Bonus” : des pissenlits dans un vase
Les explications sont destinées aux enfants….;-)
Le pissenlit
C’est le printemps, et déjà on en voit absolument partout : les pissenlits.
Un article spécial confinement avec les conseils donnés aux parents
1- Faire écouter l’histoire de “Christopher Grignotin “à votre enfant.
Puis vérifier sa compréhension en lui demandant :
Qui est le personnage principal de l’histoire?
C’est Christopher Grignotin
Qu’aime-t-il par dessus tout?
Manger des pissenlits.
Mais quel est le problème?
Que se passe-t-il?
Il n’y en a presque plus!
Que fait Christopher quand il trouve le dernier pissenlit?
Est-ce qu’il le mange?
Non
Il va à la bibliothèque, pourquoi?
Pour tout savoir sur les pissenlits.
A ton avis, qu’a-t-il appris sur les pissenlits?
Comment les cultiver.
Et du coup que fait-il?
Il attend que la fleur se transforme en fruit et fabrique les petites graines, puis il souffle dessus.Et alors?Et alors les graines se sèment un peu partout et des pissenlits poussent….
Si vous vous rendez compte que votre enfant n’a pas bien compris l’histoire proposez-lui de l’écouter à nouveau et faites des pauses dans l’histoire pour expliquer chaque étape.
( Souvent en classe on fait une première lecture d’une traite, pour le plaisir, mais ensuite je leur demande de retrouver les étapes de l’histoire en s’aidant ou non des illustrations.)
2- Observer et dessiner le fruit du pissenlit
Regarder cette vidéo où je montre des pissenlits et ensuite je montre comment faire le dessin d’observation du pissenlit ( comme dans notre cahier de sciences : on dessine le fruit du pissenlit comme il est, pas comme on l’imagine….). L’idéal serait bien sûr que vous puissiez aller chercher des pissenlits avec votre enfant pour ensuite faire vos observations et le dessin.
Ensuite faites lui écrire “LE PISSENLIT” en lettres capitales et ajoutez la date, nous pourrons ajouter ce dessin à leur cahier de sciences.
3- Le mot pissenlit : l’écrire, nommer les lettres et apprendre à reconnaître ces mêmes lettres en scripte.
(document pissenlit-mot en pièce jointe)
PS: pour aujourd’hui je pense que c’est suffisant. Si vous avez récolté des graines de pissenlit, gardez les , nous les planterons demain!
Le corps humain
Situation : Première période ( septembre/octobre) – Classe de Grande section de maternelle ( 5 ans), 23 élèves – une maîtresse et une ATSEM très compétente (peut prendre en charge un atelier dirigé sans souci)
J’ai décidé de vous présenter ma séquence dans son intégralité tant j’ai été bluffée par son efficacité auprès de mes élèves.
Vous savez ce que c’est, on démarre sur un sujet, et on ne sait jamais jusqu’où il va nous mener.
Comment se fait-il que tout ne soit pas écrit d’avance? Et bien tout simplement parce qu’on ne peut prévoir les réactions de nos élèves et où va se porter leur intérêt.
Ayant des élèves avec un déficit important de vocabulaire, je décide de commencer mon programme en découverte du monde par le corps humain.
Nous commençons donc par des jeux où il s’agit de montrer une partie du corps ( montrer la même que la maîtresse, montrer la partie désignée sur une affiche représentant un enfant, montrer en nommant, montrer la partie nommée ( mais plus montrée). Pour les enfants ne possédant pas ce vocabulaire cela fait beaucoup de mots, on continuera donc ces activités aux prochaines périodes.
Nous en profitons pour faire des séances autour de la comparaison et identifications de mots, ce qui nous permet de nommer à nouveau un maximum de parties du corps.
Atelier dirigé, groupe de 5/6 élèves : L’enfant prend une étiquette , il cherche le même mot sur l’affiche au tableau, quand il l’a trouvé il en déduit le mot écrit (validation par la maîtresse), puis vient placer l’étiquette au bon endroit sur l’affiche posée sur la table.
Atelier dirigé, groupe de 5/6 élèves: Les enfants identifient les articulations sur leur corps ensuite sur le dessin en collant une gommette. Bien entendu on nomme l’articulation, on répète en faisant bouger l’articulation en question. Ensuite on va chercher sur le modèle affiché le modèle du mot pour coller l’étiquette sur le dessin.
Atelier dirigé : 4 élèves maximum ( afin de pouvoir aider à la réalisation mais aussi pour pouvoir sans arrêt réutiliser le vocabulaire : “Place le bras d’abord, l’avant bras ensuite…comment s’appelle cette partie du corps? …”)
On peut réaliser un pantin avec n’importe quel support imprimé cependant celui-ci (venant du kit pandacraft pour la classe) a quelque chose en plus comme vous le verrez plus loin dans la séquence.
Comme nous étions en octobre et que nous étions sur les sorcières et autres monstruosités, c’est tout naturellement que nous avons dérivé sur l’étude du squelette.
Avant de commencer je leur ai demandé de représenter les os, le squelette:
Beaucoup n’avaient qu’une très vague idée, voire pas d’idée du tout, un seul élève a pu montrer qu’il avait des connaissances dans ce domaine:
Nous avons commencé par observer des squelettes d’animaux grâce à cet excellent livre :
Anim’OS de Florence Guiraud et Judith Nouvion
Les enfants ont tout de suite accroché. Le livre montre d’abord la morphologie de l’animal ,ensuite on soulève un volet et on voit son squelette. Il y a beaucoup d’animaux différents et les enfants se réjouissent de leurs découvertes. Ils ont d’abord remarqué les endroits où il n’y avaient pas d’os : dans les oreilles par exemple, ou dans les bois du cerf.
Ensuite, je les ai guidés pour qu’ils repèrent les ressemblances. Pour les aider à les identifier je leur ai donné progressivement le vocabulaire ( crâne, colonne vertébrale, cage thoracique, bassin, pattes avant , pattes arrières). Nous avons pu observer ainsi que beaucoup d’animaux étaient construits sur ce modèle, mais certains n’avaient pas de pattes , ou pas de cage thoracique.
Les enfants ont eu beaucoup de choses à dire sur le squelette de chauve-souris notamment, et ont fait plein de remarques très intéressantes.
Nous avons poursuivi notre séquence par l’étude du pantin, les enfants n’avaient pas remarqué que s’y cachait une surprise…
En effet en utilisant le petit filtre rouge on voit apparaître le squelette.
Les enfants se sont émerveillés : “Oh! le crâne!” “Oh! il n’y a pas de squelette dans la queue de cheval!” Oh! La cage thoracique!”….
Et ainsi de suite, ils ont tout de suite compris ce qu’ils voyaient et ont pu le nommer, c’était magique!
Ensuite certains ont commencé à découvrir des anomalies…. Il y a en effet 3 os cassés à découvrir.
Les enfants sont rentrés à la maison avec leur pantin le jour même afin de pouvoir montrer tout ça ( et réactiver leur mémoire) à leurs parents, frères, soeurs…. Ils étaient ravis!
Nous avons terminé la séquence en regardant des radios. Et en reconstituant un squelette humain dans le cahier de découverte du monde ( chaque enfant a pu dicter à un adulte (moi ou ATSEM) tout ce qu’il savait désormais sur le squelette. Tous les enfants ont su restituer le vocabulaire à l’exception de 2 enfants, l’un ayant un énorme déficit de vocabulaire en général, et un autre n’ayant pas compris du tout l’ensemble de la séquence ( a parlé de “monstre” pour désigner le squelette et a commencé à raconter une histoire quand on lui a demandé de nommer les différentes parties du squelette, ce qui a permis de confirmer qu’il n’apprenait rien des situations de groupe; des aides sont envisagées pour cet enfant).
La potion de la sorcière
Pour réaliser nos potions de sorcières nous avons besoin:
d’une boîte monstre pour piocher:
– la couleur du groupe (=la couleur de la potion) (j’ai utilisé 3 pompons, un jaune, un rose, un bleu)
– L’animal effacé par la tâche sur la recette 8 quoi? ( j’ai proposé grenouilles, chauves-souris, et serpents)
d’un dé (pour les quantités qui ont été effacées (combien de mille-pattes? d’araignée?)
Nous avons utilisé des chaudrons ( une grand rond noir collé sur une feuille blanche).
Déroulement, chaque groupe est amené à piocher un pompon pour déterminer la couleur de la recette et de la potion.
Ensuite les enfants collent librement de grandes bandes de papier de façon à créer un maximum de volume , comme si la potion bouillonnait, fumait, etc.
Ensuite, on commence la recette, la première tâche consiste à trouver quel est le nombre demandé grâce à une bande numérique.
Ensuite , la maîtresse lit l’ingrédient, propose des papiers différents pour que les enfants fassent leur choix et déterminent comment ils vont représenter les crottes ( crottes de souris, de biques et de caniches).
-j’ai oublié de préciser que c’était une activité “détente”, pour s’amuser et bricoler ensemble avec plaisir pour cette dernière semaine avant les vacances.-
Ensuite on pioche dans la boîte monstre pour savoir quel animal on doit faire. ( chauve-souris, grenouille, serpent)
(ce ne sont que des bricolages très simples qui doivent permettent à un maximum d’enfants de se débrouiller -presque- tout seuls.)
On lance le dé pour savoir combien de scolopendres heu..mille-pattes le groupe doit réaliser : sachant que pour chaque mille -pattes, chacun des enfants du groupe réalise un anneau.
On fait de même pour la araignées.